[SENEGAL] La Joie des Enfants

Le centre La Joie des Enfants a été créé par d’anciens employés d’Espoir de demain (voir ci-dessous), que nous avons alors décidé de suivre dans cette nouvelle aventure par notre soutien financier et l’envoi de bénévoles. présidé par Sambala Gueye et dont la devise est «toujours au service des enfants».

Le centre, également situé à Mbour, est ouvert du lundi au vendredi et accueille des enfants talibés en leur offrant un espace de détente et de jeux. Ils peuvent y prendre une douche, être changés si le stock de vêtements le permet et y être soignés. Chaque jeudi matin, un petit-déjeuner est distribué à plus de 200 enfants.

Deux fois par mois, un grand repas est également préparé par des bénévoles. Une centaine d’enfants mangent sur place, tandis que ds repas sont apportés dans les daaras pour les enfants qui n’ont pas le droit de venir au centre.

Depuis mai 2022, La Joie des Enfants fonctionne également comme lieu d’hébergement d’urgence pour des enfants en situation de grande vulnérabilité placés par un organisme officiel, l’AEMO (Action éducative en milieu ouvert). La capacité prévue de 10 places a été rapidement atteinte et plusieurs fois dépassée.

En 2022, nous avons financé tous les petits-déjeuners du jeudi et le repas de midi buimensuel du jeudi. Nous avons également payé la totalité des repas des enfants hébergés dans le centre, ainsi que la construction d’une petite cuisine.

Nous avons également acheté des bancs ainsi qu’un tableau pour la salle de classe où sont dispensés des cours d’alphabétisation.

Nous avons poursuivi notre appui financier pendant la première partie de l’année 2023.

[HAÏTI] H.O.P.E

En Haïti, nous avons soutenu ponctuellement une association nommée H.O.P.E. (Haiti Outreach – Pwoje Espwa). Elle est active dans la région de Borgne, au nord du pays.

Il s’agit d’une organisation qui sillonne les parties les plus reculées du pays pour donner accès à l’école aux enfants qui vivent dans ces campagnes. En effet, les familles n’ont pas la possibilité d’envoyer leurs enfants dans des écoles en ville, celles-ci étant beaucoup trop éloignées. C’est donc l’école qui vient à eux. Des enseignants se rendent dans ces villages avec des boîtes renfermant du matériel scolaire et dispensent leur savoir aux enfants. Cette association est aussi active dans les domaines de la santé, de l’éducation pour adultes et du développement économique et travaille en partenariat avec les habitants de la région.

Espoir pour Eux a financé l’achat de plusieurs boîtes éducatives.

En 2020, nous avons versé 9000 francs à H.O.P.E. en soutien à l’éducation.

hopehaiti.org

[SENEGAL] Espoir de demain

Espoir de demain est une association basée à M’Bour, au Sénégal. Elle gère un centre qui accueille des enfants, uniquement des garçons, en situation familiale vulnérable (parents divorcés, parents incapables de s’occuper de leurs enfants, enfants orphelins, etc.). Les enfants sont pris en charge jusqu’à ce qu’ils acquièrent leur autonomie ou qu’ils puissent retourner dans leur famille.

Cette structure est reconnue par les services des actions éducatives du Sénégal. Ce sont d’ailleurs ces services qui confient les enfants à Espoir de demain.

Fin 2019, Espoir pour Eux a démarré une collaboration avec cette association. Nous avons contribué à l’achat de matériel (notamment de fournitures scolaires) et de nourriture pour la vie de tous les jours. En 2020, pendant la pandémie de Covid-19, nous avons financé la distribution de repas dans les daaras durant la période particulièrement délicate du ramadan: 158 enfants de cinq daaras différents ont reçu un repas quotidien durant 22 jours. Ils ont aussi pu bénéficier de soins et de conseils en matière d’hygiène.

Notre partenariat avec Espoir de demain s’est toutefois interrompu au début de l’année 2021. En effet, suite au décès de son fondateur Touba Diop, l’association n’accepte plus les collaborations extérieures. Nous leur souhaitons le meilleur pour la suite de leurs activités ainsi qu’à tous les enfants qu’ils prennent et prendront en charge.

[SENEGAL] Les Gones de M’bour

Lors d’un voyage au Sénégal, nous avons côtoyé nombre de ces enfants que l’on appelle «talibés».

On les voit dans les rues, mendier, une boîte de conserve à la main. Ils sont parfois très jeunes, souvent mal habillés. Le plus souvent issus des milieux les plus défavorisés, ils ont été confiés par leurs parents à un marabout pour qu’il leur enseigne le Coran. Malheureusement, il arrive que des marabouts peu scrupuleux n’assument pas leur rôle. Dans les faits, certains enfants passent une grande partie de leur temps à mendier pour trouver leur nourriture. Les marabouts les obligent également à rapporter de l’argent, faute de quoi ils sont souvent battus.

Grâce à une amie jurassienne qui s’est rendue plusieurs fois au Sénégal, nous avons entendu parler de l’association Les Gones de Mbour, qui aide ces gamins en les accueillant dans son centre à Mbour, ville située sur la côte ouest, à 80 kilomètres de Dakar.

La responsable ainsi que les stagiaires et les bénévoles s’occupent des enfants avec les objectifs suivants:

  • leur apporter une aide alimentaire
  • améliorer leurs conditions d’hygiène
  • leur permettre d’avoir accès à l’éducation par la lecture et les jeux
  • les alphabétiser

Il y passe en moyenne, pendant la saison sèche, 2000 enfants par semaine.

Un petit déjeuner est distribué tous les jours d’ouverture et le jeudi les enfants ont la possibilité de prendre une douche. Une fois, si tout va bien deux fois par année, ils peuvent obtenir de nouveaux habits.

Nous avons soutenu cette association par une aide financière de 2014-2019 afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des enfants talibés.

Nous souhaitons bon vent aux Gones de M’Bour pour la suite car il s’agit d’une très bonne association qui fournit un immense travail, sa directrice faisant preuve d’un grand investissement.

Vous trouverez plus d’informations sur l’association Les Gones de Mbour sur leur site internet www.lesgonesdembour.com

[RWANDA] Coopérative Kora Mubyeyi

Cette coopérative a été fondée par des femmes veuves suite au génocide; par la suite, d’autres femmes seules les ont rejointes.

La condition pour faire partie de la coopérative est de ne rien posséder, d’être très pauvre.

Kora Mubyeyi (qui signifie «Mets-toi au travail maman») compte 45 femmes qui ont leurs 250 enfants à charge. Elles se sont regroupées en coopérative car l’union fait la force. Elles confectionnent des bijoux et de l’artisanat afin de pouvoir les vendre et ainsi subvenir tant bien que mal à leurs besoins. Leur objectif premier est de nourrir leurs enfants, puis d’en scolariser le plus grand nombre.

Ces femmes pallient également aux urgences, par exemple en soignant un enfant ou en payant quelque chose d’important à un autre. Un tournus est instauré parmi les enfants.

Espoir Pour Eux a financé l’achat de trois machines à coudre qui ont permis aux femmes de la coopérative de diversifier leur artisanat et de monter un commerce de charbon. Nous leur avons également acheté de l’artisanat que nous revendons en Suisse.

Nous n’avons plus versé d’argent à la coopérative depuis plusieurs années. Celle-ci est devenue autonome, ce qui était le but recherché. Espoir pour Eux a donc stoppé ce partenariat et souhaite bon vent à ces femmes !

[MAURITANIE] Les enfants de l’Adrar

L’association Les enfants de l’Adrar se trouve à Atar, ville située à plusieurs centaines de kilomètres de Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Cette structure est née en 2000 grâce à une infirmière française qui a commencé seule, dans un centre de nutrition, à soigner des enfants vivant dans la rue. Puis d’autres personnes se sont jointes à ce projet. C’est à cette époque-là qu’Espoir pour Eux leur a apporté une aide financière afin d’offrir de la nourriture pour les enfants et de participer à l’amélioration du centre de santé. Nous avons également acheminé du matériel médical, des vêtements, des médicaments et des fournitures scolaires lors d’un voyage de trois membres d’Espoir pour Eux en en 2013.

Quelques années plus tard, le centre fonctionnait bien et nous avons pu observer que notre aide n’était plus nécessaire car le Gouvernement mauritanien finançait une petite partie des frais et d’autres aides étaient apportées par des associations françaises. Nous avons donc cessé notre collaboration, ne nous sentant plus utiles.

Depuis 2006, les personnes françaises qui tenaient ce centre se sont retirées et celui-ci est maintenant tenu par une Mauritanienne qui le gère très bien. Les choses ont cependant un peu changé car il ne s’agit plus d’un centre de santé mais d’un jardin d’enfants. En effet, cette structure donne la possibilité aux mamans qui travaillent de déposer leurs enfants pour la journée. Ils ont droit à un repas, peuvent jouer, dessiner. Il y a même une salle de classe où les enfants les plus âgés peuvent apprendre les rudiments scolaires.

Les parents sont censés payer 5 euros par mois mais il arrive régulièrement que cela ne soit pas possible. Le centre accepte tout de même les enfants. Les parents payent en fait ce qu’ils peuvent.

Le centre fonctionne, la responsable est sérieuse et investie mais la vie n’en est pas simple pour autant. L’argent est toujours nécessaire. Espoir pour Eux a toutefois décidé de mettre son énergie et ses moyens financiers dans d’autres activités et d’autres pays depuis 2014.

Nous souhaitons bon vent et le meilleur pour la suite à cette structure ainsi qu’aux enfants qui la fréquentent.